du Musée-Magnanerie de Lagorce

Verasoie, Musée Magnanerie à Lagorce

Musée Magnanerie

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Musée et boutique ouverts 
du 14 avril au 30 septembre 2019

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Tél. :  04 75 88 01 27
E-mail : info@mamagnanerie.com
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Depuis l’antiquité, l’homme a utilisé la soie naturelle pour ses remarquables propriétés textiles. La soie présente en effet des qualités qu’aucune fibre de synthèse ne possède. Les cocons sont produits naturellement par les chenilles bombyx mori élevées au Musée-Magnanerie de Lagorce et nourries exclusivement de feuilles de mûrier, prélevée dans les mûraies de la commune à cet effet. Le mûrier blanc genre moracée,  est un arbre originaire d’Extrême Orient*, cultivé pour ses feuilles, aliment exclusif du ver à soie qui en consomme des quantités considérables. La cellulose est un constituant végétal important .La feuille, de même que les plants, ne subissent aucun traitement chimique, biocide ou insecticide, sans quoi la perte des élevages serait assurée, et la production de cocons empêchée. Un apport régulier en engrais N, P, K bio est administré au pied des mûriers.

*Le MĂ»rier blanc est cultivĂ© depuis l’AntiquitĂ© de la Chine au Proche-Orient, quelques plants de ce mĂ»rier sont transportĂ©s en France sous Charles VII, sa culture dĂ©bute sous Charles IX mais se dĂ©veloppe surtout sous l’impulsion d’Henri IV avec Olivier de Serres qui introduit en 1601 le premier sujet au jardin des Tuileries et assure en avoir plantĂ© 15 Ă  20 000 pieds Ă  l’extrĂ©mitĂ© de ce jardin

BOMBYX MORI, PRODUCTEUR DE SOIE

La soie est de nature protéique La soie sécrétée est constituée de deux protéines : la fibroïne (64 %) et la séricine (22 %). Les 14 % restants regroupent des matières grasses, minérales et des traces d’eau. Des cérides font partie des matières grasses retrouvées dans la soie. La séricine est riche en sérine. Son pKa1 est de 2,2 et son pKa2 est de 9,1.La soie est produite par deux glandes exocrines appelées glandes séricigènes.

Cycle du ver Ă  soie

Des supports en bois de bruyère, en fibre synthétique ou cartons sont disposés de sorte à favoriser le filage des cocons. Le retrait des cocons de ces supports s’opère à la main, 8 jours environ après leur confection, avant que n’émerge le papillon qui s’y trouve. Les cocons de soie sont récoltés, triés et découpés manuellement afin d’en retirer la chrysalide vivante et la dernière peau de mue de la chenille. La blaze (bourre de soie qui entoure le cocon) peut être conservée. La chrysalide est donc préservée, afin de continuer le cycle de vie de cet extraordinaire insecte.

Les cocons sont ensuite préparés pour rentrer dans la composition de notre savon à la soie et à la fleur de thym.